La petite fabrique du bonheur d’Alice Quinn

Couverture La petite fabrique du bonheur

Résumé

Meryl est une jeune danseuse brisée en plein élan par un accident.
Elle trouve refuge en devenant serveuse à La Petite Fabrique, café fréquenté par des personnes meurtries par l’existence.
Elle y rencontre Robin, sportif qui cache sa blessure derrière un comportement asocial.
Une tendre histoire d’amour se tisse au fil des pages de ce roman feelgood, sous le regard bienveillant d’êtres qui cherchent à se reconstruire.
Ce récit de destins entrecroisés, tissé d’émotions, se déroule au temps du coronavirus, acteur involontaire qui s’est introduit sans prévenir dans le roman comme dans notre quotidien, avec son lot de peur et d’incertitude.
Heureusement Amanda, la patronne de « La Petite Fabrique du Bonheur » veille au grain. Avec ses goûters littéraires, elle redonne de l’espoir aux plus cassés.
Pour renaître à la vie, Meryl devra-t-elle découvrir qu’elle n’est pas la seule à souffrir et qu’elle peut aider les autres ?
Trouvera-t-elle le courage de regarder autour d’elle le soleil qui se lève ?
Pour parvenir à retrouver le goût du bonheur, il suffit parfois d’une simple madeleine, d’un chocolat chaud, d’un chat porte-bonheur et d’un bon livre, le tout saupoudré de l’étincelle de l’amitié et de l’irrésistible force de l’amour.

Mon avis

Il y a environ un an, Alice Quinn sortait ce petit bijou. J’ai eu envie de le sortir de ma PAL parce que je savais que j’allais passer un bon moment avec les personnages toujours touchants d’Alice. Et ce fut le cas !

L’histoire se situe juste avant le premier confinement. On découvre d’abord l’histoire de Meryl, qui perd son père très jeune et décide de réaliser le rêve de ce dernier en devenant danseuse, mais le destin en décide autrement.

On retrouve la jeune femme début 2020 dans un café La Petite Fabrique où elle se fait embauché comme serveuse. La vie du café se déroule au fil des pages avec en filigrane un certain virus qui va beaucoup faire parler de lui.

J’ai adoré l’ambiance du roman car, même si le coronavirus s’invite dans l’histoire, ce n’est pas lui le principal protagoniste. Il s’agit bien de l’histoire de La Petite Fabrique, ses patrons et ses habitués : Amédée, attachant non-voyant et révolutionnaire, Robin qui est tout autant cassé à l’intérieur (et parfois à l’extérieur) que la timide Meryl…

En filigrane, bien sûr, il y a le coronavirus. À chaque réaction, commentaire d’un des personnages, on se reconnaît ou on reconnaît un de nos proches face à ces infos, cette maladie. Mais surtout il y a la volonté de chaque personnage de survivre aux épreuves (la perte de sa vue pour Amédée, les accidents de la vie de Robin et Meryl, les difficultés financières des patrons de La Petite Fabrique…).

J’aime toujours autant l’écriture de l’auteur qui arrive à nous donner le sourire avec des personnages comme vous et moi et sa plume délicate et légère.

Conclusion

Un feel-good dont on ressort conquis !

Quelques mots sur l’auteur(e)

Retrouver Alice Quinn dans mon interview par ici.

Quelques liens intéressants

L’un des personnages de ce livre est un chat polydactyle et si vous voulez savoir ce que c’est exactement, voici un article qui peut, photo à l’appui, vous éclairer : Ma vie de chat – Chats polydactyles

Vous apprendrez notamment dans le livre d’Alice, mais également dans l’article ci-dessous que ces chats sont également appelés Chats Hemingway car l’auteur en possédait près d’une cinquantaine dans sa propriété de Key West : Article sur la Maison d’Hemingway et ses chats

Pour acheter le lire, c’est par là : BrochéKindleEpub

Un petit extrait pour finir…

Pendant qu’il lit, il ne pense plus à ses soucis. Il ne sent plus sa rage ni sa culpabilité. Il s’oublie. Il relativise. Il se prend pour un autre.

2 réflexions sur “La petite fabrique du bonheur d’Alice Quinn

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