Résumé
Delphine, 22 ans, est étudiante à Lyon. Issue d’une famille bourgeoise, elle tente de s’affranchir de son éducation en écumant bars et boîtes de nuit. Au cours d’une soirée, elle suit une ombre mystérieuse jusqu’à sa voiture…
Quand elle se réveille dans une maison abandonnée, elle est menottée à un radiateur. Bientôt rejointe par une autre prisonnière.
L’enquête confiée à la Crim’ n’avance pas assez vite aux yeux de l’opinion. Sous pression, le capitaine Romain Mandier accepte l’aide d’un profiler et d’une psychotraumatologue.
Qui est cet homme en noir, qui hante les souvenirs confus d’une des captives ? Pourra-t-on exhumer de sa mémoire les fragments qui mèneront au coupable ?
Une fois de plus, Chrystel Duchamp surprend par une intrigue des plus originales, et un épilogue aussi glaçant que retors !
Mon avis
Merci à NetGalley et les éditions L’Archipel de m’avoir fait découvrir ce roman. C’est le premier roman de Chrystel Duchamp que je lis et quel claque ! Elle m’a baladé du début à la fin et je suis restée complètement surprise du dénouement. Je m’attendais à tout sauf à ça !
J’ai adoré la structure du livre qui, tout en suivant un ordre chronologique, nous montre différents points de vue : les victimes, puis les enquêteurs et la psychologue… et même un témoin bien particulier. Ce changement de point de vue n’altère pas la construction des personnages : l’auteure prend le temps de nous décrire chaque personnage et les éléments clés de son passé.
J’ai également apprécié les détails sur l’histoire du profilage et de la psychologie car on sent que l’auteure a fait de nombreuses recherches.
Conclusion
Un thriller psychologique où profilage et psychologie se mêle à l’enquête qui débouche sur une sacré surprise finale.
Quelques mots sur l’auteure
Chrystel Duchamp, jeune stéphanoise de 35 ans révélée en 2020 avec L’Art du meurtre, premier suspense salué par la critique, les libraires et les lecteurs, signe un nouveau roman tout aussi noir et addictif, que riche en rebondissements.
Liens intéressants
Dans le roman, il est fait mention de deux peintures. Si ça vous intéresse, voici des liens sur ces œuvres :
Un petit extrait pour finir…
Elle se serait sacrifiée pour sauver Delphine. Elle aurait donné sa vie. Mais aucun courage, aucune force ne l’animaient. Le seul mouvement que lui autorisa son organisme : détourner le regard. Elle leva le menton et fixa le mur face à elle. N’importe quel détail l’aiderait à quitter ce cauchemar. Une fissure dans un mur, un bout de papier peint décollé, une araignée lovée dans sa toile… Dans cette quête éperdue d’échappatoire, Maelys trouva plus qu’elle n’espérait. Au-dessus du bourreau et de sa victime était suspendue une peinture L’Île des morts d’Arnold Böcklin .
Les mots de Virginie 