Les demoiselles d’Anne-Gaëlle Huon

Résumé

J’avais quinze ans quand j’ai pris la route ce matin-là, et une seule idée en tête : rejoindre le Pays Basque, devenir couseuse d’espadrilles, et échapper à mon destin. Jusqu’à ce que je rencontre les Demoiselles. Des femmes fantasques et mystérieuses vivant au milieu des livres, des jarretières et des coupes de champagne. Qui étaient-elles ? Quel secret cachaient-elles ? Libres et incandescentes, accompagnées d’un majordome plus grand qu’une cathédrale, d’un chauffeur louche et d’un perroquet grivois, les Demoiselles n’auraient jamais dû croiser ma route. Pourtant, ces femmes ont changé ma vie.

Mon avis

Lors d’un de mes derniers Mardi Conseil, on m’a parlé de ce roman qui m’a d’emblée tenté. Il était disponible à la médiathèque, alors je me suis lancée et j’ai adoré !

Ce roman se déroule en grande partie à la Belle-Epoque, une période de l’Histoire que j’apprécie beaucoup. L’histoire est racontée par Rosa à une certaine Liz. On comprend qu’elles ont vécu ensemble chez les fameuses Demoiselles, mais qui sont-elles ? Qui est Liz ?

Se dévoilent alors à mes yeux de lectrice une belle histoire avec des personnages féminins forts comme je les aime et une sacrée galerie d’individus hauts en couleur. On y croise même Chaplin et Dior.

Chez les Demoiselles, il y a Vera, Colette, Bernadette, Lupin et les autres. J’ai adoré l’histoire de Colette qui m’a rappelé, par certains côtés, celle de Marguerite, l’héroïne de La Dame aux Camélias et La Traviata. Lupin et sa sagesse m’ont fait penser à Coffey dans La Ligne Verte.

Outre les aspects et les personnages historiques de la Belle-Epoque, l’autrice m’a fait découvrir l’histoire vraie des « hirondelles », ses espagnoles parfois très jeunes qui passaient les Pyrénées au péril de leur vie pour travailler à la fabrication d’espadrilles et se payer un trousseau.

C’est la première fois que je lis un roman d’Anne-Gaëlle Huon et ça a été une très belle découverte.

Conclusion

Une belle histoire à la Belle-Epoque où l’on croise cocottes, couturier, réalisateur, hirondelles et demoiselles 😉

Quelques mots sur l’autrice

Née en 1984 à Toulon, Anne-Gaëlle Huon fait des études de lettres en région parisienne. En 2014, son départ en famille à New York lui donne l’occasion de se tourner vers l’écriture. Elle écrit Le Bonheur n’a pas de rides qui met en scène Paulette, une vieille dame au caractère bien trempé. Le succès est immédiat. Le roman rejoint la collection du Livre de Poche en 2018 au plus grand plaisir des lecteurs.

​En 2019, elle publie Même les méchants rêvent d’amour aux éditions Albin Michel, un roman inspiré de l’histoire de sa grand-mère. En 2020, Les Demoiselles rend un hommage pétillant au Pays basque et aux couseuses d’espadrilles qui ont marqué l’Histoire. Ce roman reçoit le Prix des Lecteurs  U, le Prix des lecteurs Culture Presse et le Grand Prix de l’Innerwheel.

En 2021, elle publie Ce que les étoiles doivent à la nuit, un spin off de son roman Les Demoiselles, une ode à l’espoir et à la résilience. L’intrigue, qui se déroule au Pays basque, nous invite à un voyage gastronomique dans l’univers des tables étoilées.

Plébiscités par plus d’un million de lecteurs, ses romans sont traduits dans de nombreux pays.

Extrait de son site officiel

Quelques liens intéressants

Mon article sur La Dame aux Camélias et La Traviata

Article sur les Hirondelles

Un petit extrait pour finir…

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