Une enquête à la belle-époque, tome 1 : La lettre froissée de Alice Quinn

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Résumé

Cannes, printemps 1884

Plus rien ne semble devoir sourire à Miss Gabriella Fletcher : l’aristocrate britannique, déjà déclassée en raison de sa ruine et de ses préférences amoureuses, vient de perdre son emploi en même temps que son amante, et son avenir s’annonce bien sombre. C’est alors qu’elle tombe sur une petite annonce qui pourrait bien devenir sa planche de salut…

La voilà gouvernante de Filomena Giglio, dite « Lola » : sa villa « Les Pavots » est dans un état déplorable et ses mœurs sont pour le moins dissolues, mais cette patronne hors du commun n’est pas pour déplaire à Miss Fletcher, loin de là.

Malheureusement, le répit est de courte durée. Un messager inattendu – un certain Maupassant – débarque, porteur malgré lui d’une mauvaise nouvelle : Lola, dont la rente va être suspendue, risque l’expulsion. Une sorte de fatalité semble s’acharner sur la jeune femme quand, peu de temps après, son amie d’enfance Clara, qui l’avait justement appelée à l’aide quelques jours plus tôt, est retrouvée morte dans des circonstances troublantes. Lola, Gabriella et l’homme de lettres décident de relever le défi : résoudre l’énigme du décès de Clara et trouver l’argent pour ne pas se retrouver à la rue. Leur détermination suffira-t-elle dans un monde où la fortune, les hommes et les apparences règnent en maîtres ?

Mon avis

J’ai rencontré Alice Quinn au Festival du Roman Féminin 2018 et nous avons eu l’occasion de discuter pendant un Meet&Greet (temps d’échange très sympathique entre lectrice et auteure). Je suis repartie avec Une enquête à la belle-époque, tome 1 : La lettre froissée à la fin du Festival. Le pitch m’avait attiré avant le Festival et ce que m’en a dit Alice a achevé de mon convaincre. J’ai beaucoup aimé cette enquête historique qui mêle personnages et faits réels et inventés.

Le début du roman met rapidement en place les trois personnages principaux et on plonge avec Deslys (pardon jeu de mots sur le nom que se choisit Lola 😉 ) dans les déboires de Gabriella et Lola et leur enquête avec Guy de Maupassant. L’histoire se déroule à la Belle-Epoque à Cannes et j’ai trouvé le contexte historique très intéressant. J’ai appris beaucoup de choses et pour une fan d’Histoire, c’est un régal 🙂 J’ai même commencé à lire Divagations que vous pouvez vous procurez en rejoignant le club d’Alice Quinn sur son blog. Elle y explique le contexte historique du roman et d’autres choses que je n’ai pas encore découvert.

La narratrice est Gabriella et j’ai trouvé un détail dans ce roman qui m’a fait penser à Victor Hugo. Je m’explique : Gabriella s’adresse à un moment donné directement au lecteur comme le fait le narrateur dans Les Misérables.

J’essaierai d’être la plus fidèle possible à leur récit. Mais que le lecteur me pardonne d’avance si j’imagine certains détails, il s’agit simplement d’ordonner les faits.

Une enquête à la belle-époque, tome 1 : La lettre froissée de Alice Quinn

L’enquête est passionnante et même si j’avais soupçonnée certaines choses, je n’ai pas tout deviné. Je reste totalement interrogative sur la fameuse femme en gris, mais peut-être vais-je en savoir plus dans Divagations.

Les deux femmes du roman sont passionnantes également : deux femmes qui essaient de survivre dans un monde où elles n’ont que peu de droits surtout des femmes seules.

On y découvre le faste du Cannes de la Belle-Epoque avec ces hôtels et son gotha, mais également les quartiers pauvres, les orphelinats et la misère. Le texte est truffé d’expressions provençales, de descriptions des lieux pour nous plonger entièrement dans l’époque et le récit. J’ai l’impression de connaître Cannes alors que je n’ai jamais eu la chance d’y aller 😉

Conclusion

Une enquête passionnante sur fond historique qui traitent de la condition des femmes de la Belle-Epoque. Une bien belle histoire que je vous invite à découvrir !

5 réflexions sur “Une enquête à la belle-époque, tome 1 : La lettre froissée de Alice Quinn

  1. Merci Virginie pour cette belle chronique!
    Quel bonheur de savoir qu’une lectrice découvre votre univers, se balade comme moi, dans un Cannes 150 ans en arrière, et se passionne pour les mêmes causes.
    C’est une reconnaissance extraordinaire, un aboutissement, un sentiment fabuleux de se sentir comprise dans son travail.
    Comme tous les auteurs, je passe tellement de temps enfermée avec mes personnages et me recherches, votre chronique justifie chaque heure passée devant mon écran.
    Merci merci…

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