Les jours meilleurs de Cecelia Ahern

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Résumé

À force de traquer le scoop et de dévoiler la vie privée des gens dans les colonnes de la presse à scandale, Kitty est dans l’impasse. Sa carrière de journaliste piétine, et ses frasques lui valent une réputation désastreuse. Tout s’effondre quand elle apprend que Constance, la femme qui lui a tout appris, vit ses derniers instants. Elle se rend à son chevet et lui demande quelle histoire elle a toujours rêvé d’écrire. Mais la réponse arrive trop tard, sous la forme d’une liste de cent noms, sans aucune explication. Bien décidée à percer le mystère, Kitty tente de comprendre ce qui relie entre eux ces inconnus. En allant à leur rencontre, elle va découvrir des aspects pour le moins inattendus de la vie de Constance et peut-être même trouver un sens à la sienne.

Mon avis

Grâce au Top Lecteur de France Loisirs, j’ai pu découvrir ce feel good qui m’a beaucoup plu.

On découvre l’héroïne, Kitty, à un moment très dur de sa vie : sa carrière de journaliste bat de l’aile à cause d’une erreur, son amie et mentor se meurt et son couple est brisé !

Kitty est ambitieuse et cette ambition la dévore au point d’en oublier ce qui lui a fait choisir la carrière de journaliste et également ce que lui a enseigné Constance, son mentor et rédactrice en chef.

Elle se retrouve à devoir rédiger un article pour le numéro spécial posthume en hommage à Constance, mais, pour ça, elle ne dispose que d’une liste de 100 noms.

L’auteur nous fait comprendre en même temps qu’à Kitty que chacun a une histoire à raconter dès le moment qu’on s’intéresse à eux.

C’est un roman qui apporte de la lumière : l’héroïne va se transformer aux contacts des personnes qu’elle va rencontrer et se rendre compte que chaque histoire compte.
Je ne connaissais pas l’écriture de Cecelia Ahern avant ce roman. Comme beaucoup, j’ai vu « PS : I love you » au cinéma et j’avais adoré… Et bien, la lire est tout aussi agréable : c’est fluide, les chapitres s’enchaînent vite et on passe par plein d’émotions.
J’ai adoré la dernière partie du roman où tout se dévoile. C’est un roman feel good qu’on n’a pas envie de lâcher tellement les personnages sont attachants : chacun a une histoire différente qui mérite d’être lue.

Conclusion

Un feel good qui nous fait aimer les petites choses de la vie !

Quelques mots sur l’auteur(e)

Cecelia Ahern naît le 30 septembre 1981 à Dublin, au sein d’une famille plutôt aisée. Son père est un grand homme politique, qui sera de nombreuses fois ministre du gouvernement irlandais, jusqu’à devenir Taoiseach de 1997 jusqu’à mai 2008 où il dépose sa démission suite à un scandale de pots de vin.

Pendant ce temps, Cecelia découvre les joies de la littérature, et s’oriente vers des études en journalisme et communication au Griffith College de Dublin. Brillante, elle décroche rapidement son diplôme, et tente de se faire une place dans ce milieu si fermé.

Elle démarre alors l’écriture de son premier roman à l’âge de 21 ans : P.S. I Love You, un roman comptant l’histoire d’un couple dont le mari américano-irlandais décède d’une tumeur cérébrale. Sa femme, désormais veuve, vit recluse dans son chagrin, mais recevra quelques semaines plus tard des lettres posthumes de son mari, pour l’aider à reprendre goût à la vie.

Le succès de ce premier roman est alors phénoménal : son livre est en tête des ventes durant 19 semaines en Irlande, et tout le reste de l’Europe et des Etats-Unis s’arrachent ce petit bijoux littéraire. A un tel point qu’elle sera contactée en 2007 pour donner les droits d’adaptation du roman pour en faire un film, avec Hilary Swank et Gerard Butler pour en faire un film du même nom : P.S. I Love You.

Suite à ce premier succès, Cecilia Ahern enchaîne avec l’écriture de plusieurs nouvelles, et d’un second roman nommé “Where Rainbows End” (La vie est un arc-en-ciel). Le succès est une fois de plus au rendez-vous, et le livre obtient alors le prix allemand CORINE.

Deux autres romans à succès plus tard, Cecilia Ahern s’intéresse en parralèle d l’écriture au monde de la musique et de la télévision. Elle co-produit ainsi la série américain Samantha Who, et fait de brèves apparitions musicales depuis 2000 lors de son passage à l’Eurovision dans le groupe pop “Shimma”.

Source : https://www.guide-irlande.com/

Un petit extrait pour finir…

Je voudrais vous présenter les uns aux autres. Nous avons beaucoup de route à faire, et je suis certaine que vous aurez l’occasion de discuter et de découvrir vos histoires respectives, sauf en ce qui concerne cet homme. (Elle désigna Steve.) Il n’est pas là pour l’article, il n’a rien à raconter, c’est juste mon ami, alors ne lui parlez pas.

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