Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand

Résumé

« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

Mon avis

Hier je vous parlais de Ninon Amey et je me suis souvenu qu’elle avait dit qu’elle aimait Agnès Martin-Lugand. J’ai donc eu envie de vous partager cet article paru sur mon précédent blog.

Je pensais lire un roman sur la reconstruction après le deuil mais finalement ce n’était pas totalement ça. L’histoire s’est vite transformée en romance et j’avoue que ça m’a un peu déçue. J’aime ce genre de littérature, mais là je m’attendais à autre chose.

Côté personnage, Diane est touchante dans son drame, Edward est rustre mais on sent bien que si l’on gratte un peu la surface, tout peut être différent, quant aux personnages secondaires, ils sont décalés (par rapport aux deux autres) et ça ajoute de la fraîcheur dans ce contexte dramatique.

Par contre, je me suis laissée porter par l’histoire et sur la fin, je ne savais plus si je voulais une fin classique avec happy end ou que l’auteur me surprenne en retournant la situation. Je ne vous dévoilerais pas le dénouement, mais vous invite à aller jusqu’au bout pour vous faire votre propre opinion.

Conclusion

Je suis partagée sur ce livre : j’ai bien aimé l’histoire et les personnages, mais j’ai aussi été déçu que l’auteur aille sur le terrain de la romance classique, même si… La fin m’a laissé un petit goût d’inachevé, mais j’ai découvert qu’il existe une suite que j’ai pu emprunter à la médiathèque La vie est facile ne t’inquiète pas.