72h de Matthieu Biasotto

Résumé

Pourquoi n’est-il pas rentré ? Valentin est sur répondeur. Ce n’est pas un retard, il s’est volatilisé. Il a douze ans. Début du cauchemar.

Un enfant émotif et introverti, une mère au supplice. Un professeur ambivalent, un directeur qui ment. Dans le prestigieux collège Sainte-Sophie, les secrets sont à double tranchant, les mensonges jouent contre le temps.

Nathalie, maman solo saignée à blanc, va sombrer dans l’angoisse glaçante d’une disparition. Une effroyable descente aux enfers où chaque seconde sans nouvelles est un calvaire. Entre nuits blanches et peur du pire, la détresse et l’urgence sont une torture. Un décompte.

Nathalie remue ciel et terre, elle ignore seulement qu’un sablier s’écoule dans une pièce sombre. Quelqu’un détient la vérité, une ombre se délecte des heures qui filent. Et pour sauver son enfant, cette mère va devoir rencontrer son destin.

Où est Valentin ?

Mon avis

J’ai sorti ce livre de ma PAL pour participer au Happy Fall Challenge de Cecilia Cherry Blossom car il évoquait une peur. C’est certainement la pire peur pour un parent : la disparition de son enfant. Comme toujours avec Matthieu Biasotto, l’intrigue est parfaitement menée et monte en tension jusqu’au dénouement final. Même si ce dernier m’a moins surpris que dans d’autres de ses romans, j’ai adoré ce thriller.

L’auteur va nous faire vivre l’angoisse de Nathalie, cette maman qui doit faire face à la disparition inquiétante de son fils : enlèvement, fugue, défi Internet ? Qu’est-il vraiment arrivé à Valentin ?

Les 72h s’égrainent au fil des pages mettant en avant quelques flash-backs qui éclairent le lecteur sur le mystère de cette disparition.

Matthieu Biasotto a su mettre en œuvre un thriller angoissant par sa plume acérée : des indices, des fausses pistes… Tout vole en éclat dans la vie de l’héroïne et j’en étais angoissée autant qu’elle.

Conclusion

Un thriller captivant qui met en avant la pire peur pour un parent : la disparition de son enfant.

Quelques mots sur l’auteur

C’est difficile de se définir, encore moins simple de trouver une présentation sympa et de rendre le tout digeste. Alors pour que ce soit intéressant et un peu différent d’une bio « officielle », il va falloir un miracle. Le mieux, c’est sans doute de te parler comme si je t’avais en face, autour d’un café. Un soupir, je me demande par quoi commencer. Je me lance. Toulouse, cuvée 83, même en remontant dans mes plus vieux souvenirs à Saint-Cyprien, j’ai toujours fait trois choses : dessiner, me raconter des histoires et me débrouiller pour avoir invariablement une main ou un pied dans le plâtre. Artiste, rêveur, cabossé… C’est un bon résumé…

Voilà comment commence le portrait de Matthieu Biasotto par lui-même sur son site internet. Pour lire la suite, c’est par ici

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