Les yeux de Mona (Thomas Schlesser)

Résumé

Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.
C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.
Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.

Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.

Mon avis

J’avais repéré ce roman avant même d’en lire des critiques, alors quand j’ai vu l’enthousiasme des lecteurs sur booksta, j’ai craqué et l’ai acheté. Pour l’amoureuse des arts (surtout de la peinture) que je suis, ce livre a été un énorme coup de cœur !

Dès les premières pages, l’auteur nous immerge dans l’histoire et la détresse de cette petite fille qui d’un coup perd la vue. Sans crier gare, cette dernière lui revient et son grand-père décide de lui faire découvrir la beauté des arts en l’entraînant dans les musées.

Mona est une fillette étonnante et très mûre pour son âge quant à son grand-père, Henri, c’est un homme érudit et passionné. Aussi bizarre que ça puisse paraître, tout semble naturel quand ces deux-là admirent et analysent une œuvre d’art. Il y a une énorme tendresse qui transparaît dans cette relation intergénérationnelle.

L’auteur nous offre de telles descriptions que ce soit le physique, la personnalité d’un personnage et surtout les œuvres d’art que tout prend vie en quelques mots dans la tête du lecteur.

J’ai trouvé que ce livre était une merveilleuse expérience : j’observais l’œuvre sur la couverture puis je lisais le chapitre comme si j’étais au musée avec Mona et Henri.

A aucun moment, je n’ai eu l’impression d’assister à un cours tellement l’histoire de Mona se mêlent à l’Histoire de l’art que lui explique son grand-père. En effet, à travers ce voyage dans les arts, on explore aussi ce qui arrive à Mona et j’ai entrevu l’explication quelques pages avant la fin.

L’auteur qui est historien de l’art a réussi à partager sa passion dans le récit de cette petite fille. Comme elle, j’ai appris !

Conclusion

Une lecture enrichissante surtout si on s’intéresse à l’art comme moi et qui mêle l’histoire d’une petite fille et son grand-père à 52 œuvres d’art.

Quelques mots sur l’auteur

Thomas Schlesser est historien de l’art, directeur de la Fondation Hartung-Bergman, professeur à l’École polytechnique et auteur de nombreux essais parmi lesquels, aux éditions Gallimard, Faire rêver et Anna-Eva Bergman – vies lumineuses .

Extrait du site d’Albin Michel

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