Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille

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Résumé

« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable : j’ai abandonné mon bébé, toi, mon minuscule amour aux joues si douces.

Puisses-tu un jour me pardonner. »

Trois pays, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés. Quel est le lien qui les unit ? Quelle est leur véritable histoire ?

Mon avis

J’avais adore La vie rêvée des chaussettes orphelines et je n’entendais que des éloges sur le nouveau roman de Marie Vareille. J’avais très envie de le lire sachant que cela parlait de maternité. J’ai fait un petit baby blues à la naissance de mon premier fils et j’étais certaine que cette histoire allait me toucher, bouleverser, retourner 😉 Et ce fût le cas !

On suit alternativement les histoires de Claire, Océane et une héroïne qui a abandonné son bébé suite à une dépression post-partum. On ne naît pas mère, on le devient et ça je l’ai bien compris comme les héroïnes de Marie Vareille.

Claire apprend qu’elle est enceinte et est très heureuse jusqu’à l’accouchement. L’auteure nous fait rire avec les pensées de son héroïne.

Je ressens une plénitude absolue. Les hormones m’ont métamorphosée en une sorte de dalaï-lama sous haschich qui aurait enfin donné un sens à sa vie. Certes, j’ai quelques nausées et, l’autre jour, j’ai éclaté en sanglots devant une publicité pour du roquefort. Rien, toutefois, ne peut entamer la félicité dans laquelle je flotte, telle une touriste sur un matelas gonflable aux Maldives.

Mais tout change après l’accouchement, et certains passages m’ont tellement rappelé mon expérience que j’en avais une boule dans la gorge :

Marine a les yeux fermés, sa respiration est régulière. Elle a eu huit semaines aujourd’hui. Avec une lenteur et une délicatesse extrêmes, de celle qu’utiliserait un démineur pour manipuler une bombe au plutonium, je la dépose dans son couffin. Pliée en deux, malgré mon dos douloureux, j’attends quelques secondes avant de retirer mon bras, millimètre par millimètre, terrorisée à l’idée de la réveiller. Elle a pleuré toute la journée. J’ai tout essayé. Je l’ai mise au sein vingt fois, je lui ai donné un bain, je l’ai bercée, je lui ai chanté des chansons, (…)

Claire est une perfectionniste, impliquée dans tout ce qu’elle fait. Je me suis beaucoup attaché à elle !

Océane est une jeune étudiante qui se destine à des études de médecine, mais découvre une passion pour l’écriture. Elle est attachante car trop candide et renfermé.

Tout le long du roman, on se demande quels liens entretiennent Claire, Océane et la troisième narratrice. Le suspense est si bien cousu que j’en suis tombée des nues !

Conclusion

Un récit à fleur de peau !

Quelques mots sur l’auteur(e)

Voilà ce que dit d’elle-même l’auteure sur son site qui est super bien fait et que je vous invite à découvrir :

J’ai eu mon premier coup de foudre à six ans et demi, le jour où j’ai lu un roman pour la première fois. Diplômée en management de l’ESCP-Europe et de l’Université de Cornell aux Etats-Unis, j’ai commencé dans la vie active dans le secteur du marketing en faisant de la communication web pour des start-ups. Je n’ai pour autant jamais oublié mon amour des histoires et j’ai longtemps écrit tous les matins avant d’aller travailler.

À force de coucher sur papier (enfin, sur écran…), les récits plus ou moins rocambolesques qui foisonnent dans ma tête depuis que je suis toute petite, je me suis retrouvée à écrire des livres. Il paraît même qu’il y a des gens que je ne connais pas qui les lisent…

Je me consacre donc désormais à l’écriture et suis l’auteure de trois romans feel-good :

Ma vie, mon ex et autres calamités (City Editions, 2014),

Je peux très bien me passer de toi (Editions Charleston, 2015 – 1er Prix Confidentielles 2015),

et Là où tu iras j’irai (Fayard/Mazarine 2017),

ainsi que d’un roman jeunesse : Elia, la Passeuse d’âmes (2016), qui a remporté 4 prix : celui du meilleur roman jeunesse du Parisien/Aujourd’hui en France, le Prix Pierre Bottero 2017, le Prix de la PEEP Maroc 2017 et le Prix des Dévoreurs 2017.

Grande lectrice depuis toujours, je partage aussi mes coups de cœur littéraires sur mon blog.

Quelques liens intéressants

Pour voir comment gèlent les bulles de savon, c’est par là : https://www.youtube.com/watch?v=-iSHF4uJq3k

Un petit extrait pour finir…

Si un jour tu doutes, si tu as peur, que l’avenir te paraît sombre et que tu ne sais plus vers qui te tourner, fais comme les bulles de savon, dirige-toi toujours vers la lumière.

Une réflexion sur “Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille

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