Laisse tomber la neige de Cécile Chomin

Résumé

Quittée par son fiancé le jour de son mariage, Claire saute sans réfléchir dans sa voiture et se retrouve à 600 kilomètres de chez elle, perdue dans la montagne en pleine nuit, embourbée dans la neige et transie de froid dans sa robe de mariée. Un autochtone pas très avenant lui vient en aide et lui propose de passer la nuit dans sa maison.

Mon avis

A l’occasion du Calendrier de l’Avent Livresque, j’ai sorti ce livre de ma PAL où il était enterré depuis le Festival du Roman Féminin 2019 Finalement, j’ai été un peu déçue à cause de l’héroïne que j’ai trouvé un peu agaçante.

Claire se retrouve embourbée dans la neige en robe de mariée. Elle a fui Paris après que son fiancé l’ait planté devant l’autel. La situation est cocasse et devient vite très drôle quand elle rencontre Hugo qui a l’air de tenir de l’ours, mais… Vous vous doutez bien de la suite 😉

Le récit alterne le point de vue de Claire et celui d’Hugo.

Claire m’a tout de suite paru insupportable et agaçante au possible. Elle s’impose dans la vie d’Hugo et se comporte comme un ouragan même auprès des autres habitants du village.

Alors qu’Hugo sous ses dehors d’ours était beaucoup plus abordable et m’a permis de vouloir tout de même suivre son histoire jusqu’au bout.

Je m’attendais aussi à des embûches entre Claire et Hugo, mais finalement tout se déroule assez simplement entre eux et ça m’a laissé sur ma faim.

Par contre, le style de l’auteure est agréable et plein d’humour. J’ai tout de même beaucoup ri malgré une héroïne agaçante et une histoire sans embûches.

Conclusion

Une lecture sympathique, mais sans plus.

Quelques mots sur l’auteure

Cécile Chomin est professeure dans le sud de la France où elle vit avec son mari et ses deux petites filles dans une maison toujours ouverte aux amis. Hyperactive et enthousiaste, elle a aussi une passion pour la danse (qu’elle partage avec son mari), et ne perd jamais une occasion de s’évader par l’écriture.

Extrait du site de J’ai Lu

Un petit extrait pour finir…

– Hugo, je n’ai même pas pris mon portable ! C’est nul.
– Pourquoi faire ? Tu veux téléphoner au yéti ?
– Non, crétin, pour faire une photo.
– À quoi ça sert ? Même avec le meilleur appareil tu ne reproduiras jamais ce que tu ressens, là, maintenant. La fraicheur de ta respiration, le rouge sur tes joues, les poumons en feu d’avoir chaud de l’intérieur et d’aspirer de l’air si froid. C’est ça, la vraie vie. Ce sentiment de bien-être après avoir fait un peu de sport et de voir ce paysage à couper le souffle. Ces reflets, ces couleurs, la teinte que prend le lac au lever du soleil, le silence de la forêt tout autour… Enregistre, Claire. La meilleure photo, c’est ta mémoire.

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