Le garçon d’en face de Meg Cabot

Autant je n’ai plus trop envie de lire de la new romance autant de la chick-lit de temps en temps, ça ne me dérange pas. C’est léger, rigolo et ça coupe entre deux livres plus violents « Le garçon d’en-face » de Meg Cabot (chroniqué sur mon ancien blog en 2016) est ce genre de lecture légère qui fait du bien au moral.

Résumé :

Célibataire, Melissa tient la rubrique des potins d’un quotidien new-yorkais. Lorsque sa voisine de palier est agressée et se retrouve à l’hôpital, Mélissa propose de veiller sur son 3-pièces et son danois. Vite débordée par l’animal, elle appelle à la rescousse le neveu de sa voisine qui promet d’occuper l’appartement. Mais celui-ci se fait remplacer par un ami : le jeune homme qui tient la rubrique « people » du quotidien concurrent. Entre Melissa et son voisin, la guerre est déclarée…

Mon avis :

Je n’ai jamais rien lu de Meg Cabot mais j’avais « Une (irrésistible) envie de sucré » dans ma wishlist. En lisant une chronique du « Garçon d’en face », j’ai craqué et commandé le livre… Quelle bonne idée !

Au début, le plus déroutant, c’est que l’histoire se lit à travers les mails de l’héroïne et des autres personnages. C’est d’autant plus déroutant qu’il n’y a ni date ni heure mais, au bout de quelques pages à peine, je m’y suis faite.

Il y a beaucoup d’humour et les personnages sont attachants. C’est de la chick lit comme j’aime. On se doute que le pot-aux-roses va être découvert mais ça n’a pas d’importance car on est happé par l’histoire.

Mel est un personnage charmant, prête à aider son prochain mais pas top niveau boulot. Quand elle parle de quelque chose à sa meilleure amie (et collègue) Nadine, tout le bureau s’en mêle : son ex, Aaron, une autre chroniqueuse (et pimbêche) Dolly et même son patron George. Les mails de la RH sont délirants…

John est un gars aussi dévoué que Mel même si au départ il est obligé, par chantage, de rendre service à Max, il le fait ensuite de bon cœur (et Mel n’y est pas pour rien). Malheureusement il s’enfonce dans le mensonge et je me demandais comment il serait découvert. L’auto-portrait peut-être ? Non, mais c’était trop drôle… je vous laisse découvrir ça !

Ils sont tellement fait l’un pour l’autre que je redoutais le moment où Mel découvrirait tout. La quatrième de couverture parle de guerre, mais le seul acte de guerre, c’est la vengeance pour le moins originale de Mel.

Conclusion :

L’utilisation des mails comme système narratif est très original et dynamique. L’histoire et les personnages sont dans la plus pure tradition de la chick lit… Alors si c’est votre tasse de thé, n’hésitez pas !