Le gamin des ordures (rebaptisé L’enfant disparu) de Julie Ewa

Résumé

Recroquevillés au fond d’une impasse où sont entreposées des bennes à ordures, deux enfants et un adulte tentent de s’abriter de la pluie. Lorsqu’elle les aperçoit, la jeune Lina leur apporte aussitôt de l’aide en leur procurant une tente. Les Stanescu viennent de Roumanie. Le père a atterri ici, dans le nord de la France, avec ses enfants, Darius, neuf ans, et Cybèle, seize ans, espérant récupérer un peu d’argent pour rembourser sa dette au passeur. Un destin tristement banal pour une famille Rom, à la merci des trafiquants en tout genre, qui bascule lorsque Darius et son père sont portés disparus. Alertée par Cybèle, Lina part à leur recherche avec l’aide de Thomas, un ami, remontant la piste périlleuse d’un réseau criminel aux ramifications puissantes.

Mon avis

Je suis Julie Ewa depuis Les petites filles et j’apprécie à chaque fois, et malgré les histoires différentes, ses romans. Celui-ci ne fait pas exception.

Chacun des romans de l’autrice a une dimension sociale engagée. Ici, elle s’intéresse au sort des migrants. Ces derniers arrivent en France avec l’idée d’un Eldorado que leur vend les passeurs. Malheureusement, leur voyage leur coûte cher (dans tous les sens du terme) et souvent, il n’y a pas de retour possible et seule la misère les attend.

On retrouve Lina, la jeune femme dont on a fait connaissance dans Les petites filles. Elle va tenter d’aider une famille de rom, Djino et ses enfants. Le fils de Djino, Darius disparait et c’est le départ d’une enquête qui va vous entraîner dans l’horreur que vivent ses gens.

Conclusion

Un roman engagé où l’autrice dépeint au prétexte d’une enquête pour disparition la vie et la misère des migrants.

Quelques mots sur l’autrice

Figure de l’ethno-polar, Julie Ewa a 30 ans. Autrice globe-trotteuse, elle sillonne depuis quelques années l’Europe avec son van. Très engagée auprès des enfants à travers diverses associations, elle s’appuie sur son expérience pour nourrir des fictions dénonçant la violence qui leur est faite. Elle a vécu en Indonésie où elle a travaillé avec les enfants des rues. En 2016, elle est remarquée (Prix du Polar Historique 2016 et Prix Sang d’encre des lycéens 2016) pour son roman Les petites filles aux éditions Albin Michel.

Extrait du site d’Albin Michel

Un petit extrait pour finir…

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