Voici le septième numéro des interviews de l’été !

Cette année, j’ai décidé de mettre à l’honneur quelques auteur(e)s qui me suivent, que je connais et qui ont accepté de répondre à un petit questionnaire.

Je poursuis mes interviews avec une auteure que je connais très bien et dont je vous ai déjà parlé plus d’une fois. En-dehors du fait que j’adore son écriture, c’est également une personne formidable avec un cœur énorme !

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1. Présentez-vous en quelques phrases

Je m’appelle Nathalie Charlier, j’ai 50 ans et je suis romancière. J’ai plus d’une vingtaine de romans à mon actif, principalement des romances, même si j’ai également écrit un young-adult fantastique. Je suis mariée, j’ai quatre enfants, et je vis près de Strasbourg.

2. Comment êtes-vous venu à l’écriture ?

J’ai commencé à écrire en 1996, même si cet exercice a toujours été extrêmement facile pour moi. Ce premier projet n’ayant pas abouti, je me suis consacrée à ma vie personnelle et professionnelle. L’idée m’est revenue en 2009, me semble-t-il. Et là, cela m’a semblé être une évidence. Depuis, je n’ai plus jamais arrêté.

3. Avez-vous des rituels pour écrire ?

Une tasse de thé (earl grey of course), et de la musique (du jazz de préférence). En été, quand il fait beau, j’aime beaucoup m’installer sur ma terrasse pour écrire, et de préférence tôt le matin.

4. Comment vous vient l’inspiration ?

À vrai dire, je n’en ai aucune idée. Cela peut se déclencher avec un lieu, un morceau de musique, un roman que je viens de lire ou un film que je viens de voir. L’inspiration est partout et peut me tomber dessus n’importe quand.

5. Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à quelqu’un qui rêve d’écrire et d’être publié ?

Je m’en tiendrai à quelques points essentiels.

=> Tout d’abord, il faut être porté par la passion de l’écriture. C’est primordial. Écrire pour des motifs pécuniaires ou autres n’apporte rien, ne permet pas de s’accomplir en tant qu’auteur.

=> Un texte présenté à un éditeur ne doit comporter aucune faute d’orthographe, de grammaire ou de syntaxe. C’est absolument essentiel, car je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, des romans bourrés de fautes me hérissent le poil !

=> Il faut beaucoup lire et surtout le genre littéraire dans lequel on veut écrire. Ainsi, je serais tout à fait incapable d’écrire un bouquin de science-fiction, pour la bonne et simple raison que je n’en lis pas. On ne peut pas décider d’écrire un livre quand on ne maîtrise pas les codes du genre. Lecture et écriture vont de pair.

=> L’histoire doit être claire dans votre tête du début à la fin. Écrire au fil de l’eau peut s’avérer risqué, car on prend souvent trop de temps à planter le décor et on bâcle la fin. Tandis que si vous avez bien défini les scènes à intégrer à votre histoire, votre roman sera bien plus équilibré.

=> Ce conseil, je l’ai lu sur le site de Sarah Morgan, romancière anglaise que j’aime beaucoup pour son humour et qui constitue un véritable exemple pour moi. Et son adage, je l’ai fait mien. Le voici : « Un écrivain écrit. Pas dans un mois, pas dans une semaine, pas dans un jour, mais maintenant. »

6. Quel(s) est (sont) les auteurs qui vous inspirent ou vous ont donné envie d’écrire ?

Pour les auteurs anglophones, je dirais JK Rowling pour son parcours incroyable.

Mais j’adore Sarah Morgan, Samantha Young, Joanna Bouloury (pour son humour) et Jenny Colgan. Les auteures françaises que j’apprécie sont Laurence Peyrin, Carène Ponte, Juliette Bonte entre autres. Mais il y en a beaucoup d’autres évidemment…

7. C’est l’été, alors imaginons que vous vous échouiez sur une île déserte. Quel livre souhaiteriez-vous avoir avec vous ?

Je pense que ce serait « on Dublin Street » de Samantha Young ou « la fille du puisatier » de Marcel Pagnol.

8. Quels sont vos centres d’intérêt en-dehors de l’écriture ?

J’aime bien évidemment la lecture, le cinéma, la musique, les voyages, la pâtisserie, et m’occuper de ma famille. Rien de bien original…

9. Avez-vous un scoop à nous fournir sur votre manuscrit en cours ou votre prochain roman à sortir ?

Je suis actuellement en train de finir les corrections d’une romance pour HarperCollins. Ensuite, je terminerai une comédie policière que je compte autopublier sous un pseudo, histoire de ne pas mélanger les genres. Ensuite, à l’automne, je vais m’attaquer à un gros chantier, puisqu’il s’agit des spin-off de la série Ecstasy. Je pense commencer par l’histoire de Carole et Lounis, le frère de Nahel.

10. Vous avez quartier libre : écrivez ce que vous voulez !

J’aimerais avant tout remercier toutes les personnes qui s’intéressent à mon travail et me suivent. C’est grâce à leurs mails et encouragements que je continue, chaque jour, et toujours plus motivée. Je n’écris pas pour la gloriole ou l’argent, ce n’est pas mon genre et ceux qui me connaissent le savent bien. Au contraire, à une époque où je cherchais un sens à ma vie, l’écriture a été une véritable thérapie, m’a apporté un équilibre qui est désormais essentiel pour moi. Pouvoir s’accomplir au travers de sa passion est un cadeau formidable. Tout ce que j’aime, c’est faire rêver les gens. Car il me semble qu’en ces temps, si durs, le rêve est la seule chose qui nous permet d’avancer, de nous évader et que personne ne peut nous prendre. Alors, si par mes histoires, je peux aider un lecteur ou une lectrice à oublier ses propres soucis durant quelques heures, je considère que le contrat est rempli. The job is done…